Neurofeedback

Migraines et Neurofeedback

Sommaire

  • Les céphalées de tension
  1. Origine
  2. Traitement
  3. Intérêt du neurofeedback
  • Les migraines 
  1. Facteurs favorisants
  2. Cause
  3. Traitement
  4. Intérêt du neurofeedback

Les céphalées de tension :

Les céphalées de tension se manifestent par une sensation de serrement ou de pression au niveau de la tête.

L’intensité est souvent qualifiée de faible à modérée mais peut durer jusqu’à 7 jours. A la douleur peut s’ajouter une hypersensibilité au bruit ou à la lumière (jamais les 2 en même temps contrairement aux migraines).

L’anxiété ou le stress peuvent venir favoriser ou aggraver ces symptômes.

 

Origines :

Les mécanismes ne sont pas encore clairement définis mais la recherche actuelle s’oriente vers :

  • Des causes musculaires pour les céphalées épisodiques : augmentation de tension et de sensibilité des muscles péri crâniens du cou et de la face.
  • Des causes liées à un problème dans le fonctionnement des systèmes de contrôle de la douleur.

Dans les 2 cas, un problème de stress est fréquemment associé.

 

Traitements actuels :

Les traitements reposent essentiellement sur la prise d’anti douleur en association à un traitement non pharmacologique de gestion du stress.

 

L’intérêt du neurofeedback réside dans son efficacité d’action sur les 3 causes des céphalées de tension :

 

  • 1 meilleure gestion du stress
  • 1 réduction des tensions musculaires et articulaires
  • 1 action sur les dysfonctionnements du système nerveux en lien avec le contrôle de la douleur.

 

Les migraines :

 

La migraine peut avoir un impact majeur sur la vie quotidienne, avec un double retentissement :

  • Fonctionnel: l’intensité de la douleur et les symptômes qui l’accompagne (vomissements, photophobie, phonophobie) peuvent altérer profondément le quotidien de la personne qui en souffre en imposant un repos forcé dans l’obscurité.
  • Emotionnel: la répétition des crises peut conduire à l’adoption de conduite d’évitement (afin de réduire les crises), à une augmentation de l’anxiété voir à l’apparition d’un état dépressif.

Dans 20% des cas, la migraine s’accompagnera de signes neurologiques, principalement visuels avant le début des céphalées (perte de la vision, vision troubles, points lumineux ou formes géométriques) = Migraine à aura.

Il peut y avoir plus rarement des auras sensitives (fourmillements, picotements) ou des auras aphasique (difficulté à s’exprimer avec les bons mots).

 

Facteurs favorisants :

 

  • La variation des taux d’hormones : en lien avec le cycle menstruel chez la femme
  • Les changements de rythmes personnel/professionnel (semaine/we), rythmes de sommeil, rythme ou nature des repas.

C’est souvent le cumul de plusieurs facteurs favorisants qui va entrainer le déclanchement d’une crise de migraine. Mais le facteur favorisant est différent de la cause.

 

Causes des migraines :

 

Le cerveau serait génétiquement programmé, aucune cause locale ou lésionnelle n’est retrouvée. Il existe une prédisposition génétique mais il n’y a pas de transmission héréditaire systématique.

On parle de céphalées primaires.

 

Au niveau physiologique, la douleur est due :

  • À une inflammation et une dilatation des vaisseaux cérébraux provoquées par une stimulation nerveuse. (Phénomène neuro vasculaire).

 

  • L’aura serait due à un phénomène purement neurologique de perturbation du fonctionnement cérébral.

 

Traitement :

Il s’agit de combiner l’éviction des facteurs favorisants (dans la limite du raisonnable), en association avec le traitement de la crise (antis inflammatoires non stéroïdiens associés ou non aux triptans en l’absence de contres indications)

 

Intérêt du neurofeedback :

 

On retrouve chez les personnes migraineuses une hyper excitabilité cérébrale différente des personnes non migraineuses.

Le rétro contrôle biologique (bio feedback) a démontré son efficacité sur les migraines en tant que traitement non pharmacologique. Le neuro feedback est un type de bio feedback. Il permet de réduire l’hyperexcitabilité cérébrale, ce qui se traduit très régulièrement par une diminution de la fréquence et de l’intensité des crises.

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